Les aventures de « bras cassés », en orbite autour de la terre dans une minuscule station spatiale, qui ont oublié le motif de leur mission, mais n’osent pas se l’avouer.
Les personnages :
Boris :
Boris est un spationaute de quarante ans, dont la principale motivation est d’avoir un boulot pas trop fatigant. À ses yeux, être en orbite, n’est pas une expérience unique de l’épopée spatiale, c’est plutôt une bonne planque, être peinard, bien à l’abri dans sa coquille. C’était ça ou la fonction publique. Il aime une certaine routine. Il se sent bien car il ne bouge pas de chez lui tout en faisant plusieurs fois le tour de la terre. Il échappe aux responsabilités et tracas de la vie ordinaire : le travail, les embouteillages, s’occuper des enfants, supporter les autres en général et sa femme en particulier. Le spectre du chômage peut difficilement l’atteindre. Comme il a beaucoup de temps libre et ne paye pas les communications, il appelle sa femme sans arrêt, et à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Il est assez peureux, menteur, hypochondriaque, un peu manipulateur et un peu alcoolique, mais tendre et placide.
Il a plusieurs atouts qui lui ont permis de passer avec succès les sélections avant le départ :
Il ne s’ennuie jamais en ne faisant rien.
Il a la vigueur sexuelle d’un escargot.
Il est trop crétin pour avoir peur.
Il adore frimer à la télé.
Marine :
La spationaute qui est dans la capsule avec Boris. Elle est son assistante de mission. Une « jeune » femme célibataire (25 ans), qui regrette parfois les nuits parisiennes en contemplant les nuits étoilées. Romantique, sensuelle, plutôt bien faîte, bosseuse, un peu naïve (donc exploitable par Boris), toujours partante et enthousiaste.
Elle a plusieurs atouts qui lui ont permis de passer avec succès les sélections :
− Elle est prête à tout pour laisser son nom dans l’histoire de la conquête spatiale. Certains membres du jury ont apprécié.
− Elle attend le prince charmant… Donc avec Boris pour seul compagnon, il n’y a pas de risque de dérapage.
− Elle est peureuse, donc capable de signifier un danger à son chef.
− Elle fait super bien la poussière et la cuisine.
− Elle aime les animaux, donc n’oubliera pas de nourrir les rats de laboratoire… Tandis que Boris, c’est moins sûr.
− Elle adore passer à la télé.
Nicole :
Femme de Boris. 35 ans. Ordinaire.
Clouée sur terre, elle travaille, élève ses deux gosses turbulents, gère la maison. C’est grâce à ses efforts répétés qu’ils se rappellent encore de leur père (On peut toutefois remarquer que le petit dernier ne ressemble pas du tout à son père, mais plutôt à Benoît). À l’opposé de son mari, elle est submergée par le quotidien et ses tracas. Elle est toujours sous pression, court après le temps. Elle vit comme une femme seule tout en étant mariée.
Les gens qu’elle croise ne lui parlent que de son mari vu à la télé, et, elle ne le voit jamais. Elle a l’impression d’être mariée à un visiophone.
Elle doit le materner dès qu’il a un petit souci, et il ne comprend pas qu’elle soit tant stressée.
Elle travaille dans les bureaux d’une multinationale de l’agro-alimentaire.
Toutes ses vacances avec son mari se limitent à le rejoindre dans sa capsule exiguë.
Benoît :
Le chef de mission sur terre. Beau gosse de 35 ans, marié, mais enclin à la bagatelle sur tout ce qui passe. D’un naturel confiant, gros déconneur sympa, séducteur, frimeur, jovial, éternel optimiste, une tchatche pas possible. Un branleur de première, un charlot, qui fait illusion par sa belle gueule. Il a visiblement usurpé son poste car ses connaissances techniques sont quasi nulles, mais il s’en sort toujours grâce à son expérience de commercial. Il sait parler aux gens et se rattrape dans les pires situations.
Sa devise : « Jamais battu ».
H.A.L:
L’ordinateur de bord. Le seul « être » intelligent embarqué dans cette navette. Il communique soit par un texte affiché sur un écran, soit par voix recomposée comme dans les services vocaux impersonnels.
Il est parfois ironique, mais toujours maternel avec ses passagers.
Sans lui ils seraient déjà perdus définitivement.
Cela exaspère Boris qui l’appelle : « Monsieur je-sais-tout », « Monsieur j’ai-toujours-raison», « Monsieur y-a-que-mon-avis-qui-compte», « Monsieur Je-me-trompe-jamais».
L’apesanteur :
Suivant ce qui arrange chaque sketch, il est là ou pas. De la pure mauvaise foi scénaristique assumée.
Technique :
Comme les 4 sketches pilotes, le tournage est simplissime en caméra fixe sur fond incruste.
